Extrait de l'ouvrage "C’est à toi que je confie"
Révisé par Sri Ramatherio, Diffusion Rosicrucienne
Extrait du chapitre « La gratitude »
« Comme les branches de l’arbre renvoient la sève vers les racines d’où il provient, comme le fleuve se jette dans la mer qui alimente sa source, de même, le cœur de l’homme compatissant se plaît à rendre le bienfait reçu.
Il reconnaît volontiers ses obligations, il regarde son bienfaiteur avec amour et estime.
Et s’il ne peut rendre ce qu’il a reçu, il en conserve la mémoire en son cœur avec bonté, il ne l’oublie pas tout au long des jours de sa vie.
La main de l’homme généreux ressemble aux nuages du ciel qui répandent sur la terre fruits, herbages et fleurs ; mais le cœur de l’ingrat est un désert de sable qui avale avidement les fleurs qui tombent et les enterre en son sein sans rien produire. »
Extrait du chapitre « De la considération »
« Communie avec toi-même, oh ! Homme ! Et considère le but pour lequel tu as été créé.
Contemple tes pouvoirs, contemple tes désirs et tes relations, tu découvriras ainsi les obligations de la vie, et tu seras guidé en toutes tes voies.
Ne parle pas, n’agis pas avant d’avoir pesé tes mots et examiné où te mènera chaque pas que tu vas faire ; ainsi, la disgrâce fuira loin de toi, et dans ta maison, la honte sera une étrangère ; le remords ne te visera pas et la peine ne demeurera pas près de toi, en cette vie ou en toutes les vies à venir. »