Bienvenus sur le site de la Rose-Croix de la Guyane.

Implanté depuis 1972 sur ce territoire, notre Ordre dispose aujourd'hui de locaux où sont menées des activités réservées aux membres mais également des activités ouvertes au public. Vous trouverez sur ces pages les informations concernant les activités publiques et réservées aux membres : conférences, séminaires, réunions-débats, etc.  Nos rubriques Média et Vidéos vous propose également des documents, des supports vidéos et textes qui vous permettront de mieux faire connaissance avec la philosophie Rosicrucienne. Nous vous invitons à les consulter.

Bonne visite.

Calendrier des activités accessibles au public

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L’Ordre de la Rose-Croix, aussi connu sous le nom d'Ancien et Mystique Ordre de la Rose‑Croix (A.M.O.R.C.), est un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel.

Non religieux et apolitique, il est ouvert aux hommes comme aux femmes, sans distinction de race, de nationalité, de classe sociale ou de religion.

Reconnu d'utilité publique dans plusieurs pays en raison de sa contribution à la culture, à l'éducation et à la paix, il a pour devise :

« La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance. »

 

  • Extrait : Synchronicité : Hasard ou Providence ? Auteur : Marie-Thérèse Larré

    Extrait de l'ouvrage "Synchronicité : Hasard ou Providence ?" Marie-Thérèse Larré (Auteur) Edition Rosicrucienne Extrait du chapitre « Synchronicité et destinée » « Examinons à présent comment distinguer une véritable synchronicité d’une simple coïncidence. La première constatation est le caractère remarquable ou non de l’événement. Est-ce que la coïncidence de deux faits interpelle celui qui la perçoit ? Ce n’est pas toujours le cas. Il peut s’agir en effet de la juxtaposition de deux...

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Extrait de l'ouvrage "Le Graal, une quête intérieure"

Philippe Deschamps (Auteur), Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « Arthur et la Table ronde »

« Tout au long des romans, les rédacteurs ont rappelé aux lecteurs potentiels qu’Arthur était le plus grand des rois de la terre, une sorte de Fils de Dieu, un sujet suprême dont personne n’oserait contester les éloges. Il a été comparé à un mythique roi du monde, rendu célèbre notamment par René Guénon. Tout comme la plupart des religions entretiennent l’idée du retour de leurs avatars ou messies, la légende affirme qu’Arthur reviendra un jour d’Avalon, le paradis des Celtes, afin de restaurer l’ordre de la Table ronde et réunifier les trois Bretagnes. Avalon elle-même, tout comme les Îles bienheureuses ou fortunées, ou encore l’antique Thulé, est censée être située au nord du monde. Ces idées, qui font du nord un point de perfection, représentent probablement les vestiges d’une tradition différente de celle d’Égypte. Pour les Égyptiens qui vouaient un culte au dieu soleil Râ, la lumière parfaite venait de l’est, au point du lever quotidien de l’astre. Pour les peuples nordiques — et les Celtes voyaient dans les Thuatha Dé Danann des ancêtres mythiques descendus tantôt du Nord, tantôt de Grèce —, la référence annuelle, qui restait visible même lors de la longue nuit d’hiver, devait être la Polaire. Nous pourrions même envisager sérieusement que le Graal pourrait représenter une projection sur la Terre et au centre de la Table ronde de cette Étoile polaire. Qu’il s’agisse de l’est ou du nord, le principe à la source de l’idée d’un point de perfection reste le même. »

Extrait du chapitre « L’éternel féminin »

« L’autre femme que Perceval va rencontrer deviendra sa future épouse : Blanchefleur. Le nom fait référence à la fleur de lys blanc, que le Cantique des cantiques et la symbolique traditionnelle associent à la femme, puis à la Vierge Marie. Avec ses trois branches, cette figure naturelle renvoie au nombre trois. La légendaire reine Pédauque avait le pied d’une oie à trois doigts. Elle fut justement identifiée à la reine de Saba, l’héroïne du Cantique des cantiques. Ce nombre trois, dans le roman du Graal, reste associé à la femme par l’oie, puis à l’Âme universelle. C’est précisément après avoir aperçu une oie blessée par un faucon que Perceval est amené à penser à son amie Blanchefleur, voire même à méditer à son sujet. En somme, l’oie blanche, la femme, le nombre trois ou le triangle, le lys blanc, la reine Pédauque et la reine de Saba symbolisent pour l’homme son âme profonde, le Soi en lui. Le nombre cinq, le nombre de la rose rouge, représente quant à lui le faucon et le chevalier et sa quête.

Cette première rencontre pacifiée avec la femme, qui prend les traits de Blanchefleur, va contribuer à développer dans le cœur de Perceval le farouche le sentiment de compassion. Signe de cette avancée fondamentale dans la quête, son comportement sera dorénavant beaucoup plus respectueux vis-à-vis de ses opposants, qu’il continuera inlassablement à vaincre. »

Extrait de la conclusion

« La légende du Graal dépeint les efforts de l’humanité pour accéder à sa dimension divine. […] Lancelot et Galaad, le père et le fils, pourraient représenter le même personnage. Le vieil homme s’est contenté d’adorer la chair ou la matière, symbolisée à ses yeux par une femme. Jusqu’à la fin de ses propres aventures, il reste subjugué par elle. À l’opposé, les ailes ont poussé sur le corps de l’homme intérieur représenté par Galaad. L’illumination a été vécue à ce niveau de la personnalité. En réalité, Galaad représente une image du Christ. Le message que sa personne délivre signifie que le chevalier doit permettre au Christ d’émerger en lui. Ce nouvel homme lui permettra alors d’accéder à une vie divine. »