Extrait de l'ouvrage "La mort, l’autre côté de la vie"

Robert Blais (Auteur), Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « Penser la vie »

« Les personnes qui ont entrevu la lumière qui dépasse toute lumière et pressenti l’amour qui transcende tout amour ne craignent plus la mort. Ils savent que seule la vie existe, la mort étant une simple transition entre deux phases de la vie. Aux yeux de l’âme, la mort est un couloir entre deux modes d’existence, une percée vers la lumière.

L’âme humaine a besoin du corps pour s’épanouir pleinement. C’est pour cette raison qu’elle s’incarne. La terre est son champ d’expérimentation, le lieu où elle rencontre les conditions nécessaires à la prise de conscience de sa perfection latente, la reconnaissance de sa divine essence. Le corps physique sert alors de véhicule à l’âme et quand il devient trop usé pour remplir son office, l’âme le quitte. C’est la mort. L’âme regagne alors le plan spirituel où elle profite d’un repos bien mérité en compagnie d’êtres chers. »

Extrait du chapitre « L’autre côté de la vie »

« Selon la tradition Rose-Croix, lorsque l’on rend le dernier souffle, l’âme se libère graduellement du corps et cette libération peut durer quelques heures ou plusieurs jours, selon le développement spirituel du défunt. Qu’elle soit rapide ou lente, la transition vers la nouvelle forme de vie s’effectue en trois étapes principales.

Durant la première étape, l’âme, revêtue d’une enveloppe de nature subtile appelée « corps astral » ou « corps éthérique », peut se déplacer à la vitesse de la pensée sans être gênée par la matière. C’est ce qui explique les nombreux témoignages de proches ayant perçu à distance l’image ou la présence d’un défunt au moment précis de son décès.

Toujours revêtue de son corps éthérique, l’âme voit défiler les scènes les plus marquantes de son existence et ressent à nouveau les émotions qui l’avaient alors affectée. Ensuite, elle perçoit son corps physique et les personnes qui entourent sa dépouille. Mais toutes ces images lui semblent irréelles ; elle ne réalise pas encore qu’elle s’est libérée de son corps, surtout si la mort a été brutale. Elle se demande alors si elle n’est pas en train de rêver. »

Extrait du chapitre « Traverser le deuil »

« La quatrième tâche du deuil est de retrouver la joie de vivre, ce qui se manifeste habituellement par la résurgence des intérêts personnels, le goût pour les activités sociales et un nouvel attrait pour la vie sentimentale. Cette phase du processus de deuil est souvent précédée ou accompagnée d’un sentiment de culpabilité. Le survivant doit alors surmonter l’impression de tromper le disparu parce qu’il reprend goût à la vie. […]

Tant que la réjouissance est perçue comme une trahison du défunt, le processus de deuil n’est pas terminé. Il ne s’agit pas d’oublier la personne décédée mais de vivre sa vie sans s’interdire d’être heureux. Certes, le survivant va continuer à penser au disparu mais sans éprouver la détresse connue auparavant. »