Extrait de l'ouvrage "Formes et nombres sacrés"

Louis Gross (Auteur), Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « L’harmonie »

« L’harmonie est la clé de la beauté, de l’ordre et de l’unité du monde et de la nature, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Si l’homme, sur le plan individuel ou collectif, est en rupture avec cette harmonie universelle, il l’est sans aucun doute avec toute la Création et son Créateur. Il ne peut alors espérer échapper à la maladie, à la douleur et au désespoir. Si par contre il tient la place qui lui est assignée et participe harmonieusement au grand œuvre, il peut se libérer des contraintes matérielles, et par le développement de sa conscience, retrouver l’Unité primordiale. Il pourra ainsi goûter au bonheur et à la paix de l’amour divin. » 

Extrait du chapitre « Utilisation des proportions dans la nature et par la vie »

« Pourquoi sommes-nous attirés par les formes à proportions en relation avec le Nombre d’or ? Si l’on étudie un diagramme de vision binoculaire indiquant le champ de vision monoculaire de chaque œil et le champ de vision binoculaire situé à l’intersection des deux champs de vision monoculaires, on constate que le champ de vision global est sensiblement inscrit dans un rectangle d’or et que le rapport entre la largeur du champ binoculaire et la largeur du champ total est pratiquement égal au Nombre d’or. La conséquence est que notre regard est naturellement sensible aux rectangles proches d’un rectangle d’or.

Dans la revue Sciences et Avenir du mois d’avril 1995 est paru un article sur le mathématicien Jean-Claude Perez, intitulé « La musique des gènes ». […] D’après cet article, les gènes du vivant sont organisés suivant des séquences reflétant « une grande esthétique » et une harmonie liées au Nombre d’or par les nombres des suites de Fibonacci et de Lucas. Le vivant, et l’homme en particulier, semblent donc avoir la proportion harmonieuse liée au Nombre d’or inscrite au plus profond de lui-même. »

Extrait du chapitre « L’architecture sacrée dans les temples et édifices religieux, la quadrature du cercle »

« La crypte est l’élément qui concentre les énergies telluriques du lieu qui vont être canalisées vers la flèche ou le clocher. La forme des piliers et certaines gravures, comme les spirales tracées sur les murs de la crypte de la cathédrale de Strasbourg, en témoignent.

La flèche ou le clocher, quand ils sont placés au centre de la croisée du transept, sont en quelque sorte une antenne reliant les personnes présentes dans l’édifice avec le ciel. C’est le prolongement de l’union du carré du ciel et du carré de la terre. […] Les églises anciennes ont souvent un clocher octogonal, à l’exemple de la basilique romane Saint-Sernin à Toulouse. Dans les cathédrales de style gothique normand, le carré de la terre et le carré du ciel forment un octogone qui conduit à l’édification d’une tour lanterne avec des ouvertures qui laissent entrer la lumière dans la croisée du transept. On peut observer cette disposition à la cathédrale de Coutances. Nombre de chapelles attribuées aux templiers ont la forme octogonale. »