Extrait de l'ouvrage "Les mystères de la mort et de la réincarnation"

Philippe Deschamps, Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « La réincarnation, une des plus vieilles théories du monde, une conviction universellement répandue »

« La réincarnation et le karma correspondent à des lois dont les effets résident dans ce fait que chaque acte porte en lui-même sa conséquence précisément proportionnée. Ce résultat pourra s’épanouir soit dans la vie présente, soit dans une vie future en vue de l’éducation de la personnalité. Prenons une image : lorsqu’un enfant se brûle, il apprend une leçon à propos de la nature du feu et des réactions de ses cellules exposées à cet élément. De même, les conséquences des pensées, des paroles et des actions humaines nous renseignent à propos de leur nature licite ou illicite, positive ou négative par rapport aux lois universelles. Sera conçu comme licite ce qui favorisera l’évolution de la personne et de son environnement. L’illicite correspondra à tout ce qui entravera ce développement. Ainsi, la réincarnation conçue de cette manière représente une chance d’évoluer pour l’homme qui se trouve confronté aux lois du karma. Ce sont ces lois qui balisent et illuminent son chemin. »

Extrait du chapitre « L’expérience de mort imminente »

« Des scientifiques ont mis en évidence des réactions proches d’états de conscience mystique qui cadrent également avec le langage des EMI, lors de la stimulation artificielle de chacune de ces parties du cerveau. Lors de l’excitation par électrodes du rhinencéphale, les patients ont ainsi fait état de sentiments d’amour universel. Lors d’une stimulation de l’hypothalamus, une description de lumière et une sensation de fusion dans le grand Tout ont été rapportées. Il n’en fallut pas plus pour qu’une intéressante théorie de la transition voie le jour. Ainsi, à sa mort, une personne assisterait à une désactivation progressive de chacun de ses cerveaux, en commençant par le néocortex. Au niveau de la conscience, elle ferait alors le chemin inverse de l’évolution, pour rejoindre les niveaux de conscience les plus primitifs. Il s’agirait donc d’un retour aux origines de l’évolution. Ceci expliquerait les expériences de la décorporisation, du tunnel, de la lumière, de l’amour universel et de la fusion dans la lumière. »

Extrait du chapitre « Le deuil »

« Pour le mystique, cette idée que « les morts vivent et trouvent une part d’éternité en nous » représente une réalité. En effet, qui peut dire que notre champ de conscience se limite aux perceptions reçues par nos cinq sens et aux pensées élaborées au sein de notre cerveau qualifié de supérieur ? Cette conscience objective, la psychanalyse a déjà montré qu’elle ne représentait qu’une toute petite partie de notre conscience réelle. Encore lui a-t-il fallu batailler au début du siècle pour faire admettre cette idée révolutionnaire. Pourtant, depuis des millénaires, les mystiques sont allés beaucoup plus loin. Ils affirmaient, et affirment toujours, que la conscience humaine ne représente qu’une infime partie d’une conscience infiniment plus vaste qui pénètre tous les êtres vivants. En fait, la conscience objective de l’être humain ne représente qu’une forme d’expression de cette conscience. Sa pointe avancée et consciente d’elle-même en quelque sorte. Or, cet immense champ de conscience universelle constitue en fait à la fois le lieu d’élaboration du futur et la mémoire du passé, fondus dans un éternel présent. En d’autres termes, certains niveaux de la conscience humaine auraient accès au passé comme à l’avenir. La conscience du défunt se fondrait en fait dans ce champ de conscience plus vaste. Autrement dit, l’homme vivant est à tout instant en contact avec les disparus sans le savoir. »