Extrait de l'ouvrage "Les glandes endocrines et notre santé"

Dr. Paul Dupont (Auteur), Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « Les glandes endocrines et le psychisme ; aspects psychosomatiques »

« Il n'est pas un cas de trouble endocrinien qui n'ait son origine dans notre psychisme. Si l'on élimine les causes nutritionnelles ou héréditaires, il ne reste bien souvent comme cause que des troubles moraux. Et même dans les cas où nous faisons subir à nos glandes des carences alimentaires, leurs perturbations naissent plus souvent lorsque ces carences s’accompagnent de désordre de la pensée. Il suffit de noter combien de problèmes thyroïdiens ont fait suite à un deuil, une séparation, ou encore comment l'inquiétude génère de troubles cardiaques ou surrénaliens.

[…] S'il existe un tel phénomène de cause à effet avec le mental, c'est qu'il y a certainement une règle de conduite à adopter pour éviter l'aggravation de tels troubles. Cette règle veut qu'avant de devenir organique, une perturbation glandulaire est en premier lieu fonctionnelle. Cela revient à dire que ce qui précède une lésion, c'est une disharmonie dans le cycle des sécrétions hormonales endocriniennes. Si vos pensées sont discordantes, vos sécrétions en seront affectées. »

Extrait du chapitre « La glande pinéale ou épiphyse »

« La glande pinéale s'atrophie davantage par manque de vie spirituelle que pour des raisons simplement métaboliques. Parmi les pratiques traditionnelles conduisant à stimuler les fonctions de cette glande, il y a la méditation et la contemplation. Mais sans aller jusqu'à ces pratiques initiatiques, on peut dire que le simple fait d’effectuer des exercices de relaxation dans le but sincère de se parfaire en écoutant la voix de la conscience, et de pratiquer l'introspection et l'analyse de notre propre caractère, peuvent conduire à rendre cette glande plus efficace. Il faut, pour cela, s'efforcer chaque jour de faire porter notre centre d'intérêt, de tourner notre conscience vers le plus profond de notre être. Il faut donner à notre âme l'opportunité de se manifester à nous-mêmes. »

Extrait du chapitre « La thyroïde et les parathyroïdes »

« Le caractère dominant qui explique un dérèglement de la thyroïde est la tendance obsessionnelle qui consiste à donner de l'ampleur à des problèmes d'insatisfaction ou à des déceptions, qu'il s'agisse d'ennuis familiaux ou professionnels, d'échecs dans les études ou dans des relations sentimentales. La personne se laisse alors opprimer par de telles idées et en fait des idées fixes, si bien que le dérèglement thyroïdien n’apparaît généralement que quelques temps après. La personne qui en souffre crée en elle une tendance négative, avec des réactions de peur et une sorte de gêne à la gorge. Le fait de « broyer du noir » au sujet de ces idées perturbe la thyroïde. Ceci évolue vers un sentiment de découragement pour tout ce qui touche à la vie elle-même. De telles obsessions négatives épuisent la thyroïde au point d’entraîner une hypothyroïdie progressive. »