Extrait de l'ouvrage "Les oligoéléments"

Dr. Paul Dupont (Auteur), Edition Rosicrucienne


Extrait du chapitre « Des sels de la terre aux oligoéléments »

« Le problème de l’alimentation moderne est qu’elle est devenue de plus en plus artificielle, et s’est transformée en une sorte de chimie qui néglige le fait que ces sels minéraux procèdent d’une véritable conscience. Cette conscience est ce que l’on peut nommer l’esprit de la matière. Cet esprit existe partout dans la nature. Plutôt que de vouloir le concentrer, il convient de l’équilibrer en nous. La seule manière de rendre cet esprit à notre corps, c’est de permettre aux sels minéraux d’être assimilés. Or, pour qu’il en soit ainsi, ces sels doivent nécessairement être organiques, c’est-à-dire transformés par l’alchimie des végétaux. […]

Dans le règne minéral, les sels de la terre ont une configuration énergétique particulière, caractérisée par un volume dans l’espace, le plus souvent géométrique. Ceci crée des prismes pour les rayons de la lumière solaire et harmonise les fréquences vibratoires magnétiques de ces sels cristallisés avec les fréquences correspondantes des rayons de lumière. La fabrication de ces cristaux du règne minéral a pris des milliers d’années et a nécessité des forces considérables. Il n’est pas du tout certain que nos moyens chimiques actuels soient suffisants pour leur donner cette force naturelle, force de l’esprit, de la conscience-matière de l’univers. »

Extrait du chapitre « Magnésium »

« De nombreuses études ont prouvé l’importance du magnésium. Il prévient les troubles du rythme cardiaque. On a retrouvé dans diverses études une corrélation inverse entre le taux de mortalité par maladies cardio-vasculaires et la teneur en magnésium. Le magnésium aide le cœur à se contracter. On a pu rattacher récemment la maladie connue sous le terme prolapsus de la valve mitrale à une carence en magnésium. Ce trouble fonctionnel touche les valves cardiaques qui régulent le passage du sang entre l’oreillette gauche et le ventricule. Lorsque ces valves se ramollissent, comme c’est le cas lorsqu’il y a carence en magnésium, elles ont tendance à plonger dans le ventricule et de ce fait à entraîner une fuite de sang vers ce dernier. Ceci peut générer des sensations désagréables et une variété de souffle cardiaque. »

Par son action neurovégétative apaisante sur le plexus cardiaque, le magnésium contribue aussi à limiter les effets néfastes des spasmes nerveux qui peuvent s’exercer sur les coronaires lors des stress.

Extrait du chapitre « Une notion d’équilibre »

« Il est frappant de constater, par exemple, la survenue d’une anémie par carence en cuivre avec chute de cuivre lorsqu’on supplémente une personne pendant plusieurs mois avec du zinc. De même, un apport excessif de magnésium peut compromettre la fixation du calcium et inversement.

Il apparaît donc qu’il n’est peut-être pas sain de vouloir à tout prix corriger une carence par un apport brutal de doses importantes car alors, en croyant bien faire, on peut entraîner un déséquilibre là où on ne l’attendait pas. En règle générale, le choix des aliments même concentrés est préférable à toute autre forme d’absorption d’oligoéléments chimiques. Les aliments sont en effet généralement bien équilibrés s’ils ont été cultivés sur un sol enrichi exclusivement avec des produits naturels. »