Extrait de l'ouvrage "Les demeures de l'âme"

Harvey Spencer Lewis (Auteur), Diffusion Rosicrucienne


Extrait du chapitre « Entre chaque incarnation »

« Peu de temps après la mort, cependant, l’âme et le Moi sont attirés vers le royaume spirituel ou cosmique, et y restent jusqu’à ce que le moment de retourner sur terre soit venu, pour entrer dans un nouveau corps. Comme il a été établi dans les chapitres précédents, la personnalité ou Moi spirituel demeure avec le segment de l’âme, comme faisant partie de celle-ci. Il ne perd jamais son identité, pas plus d’ailleurs que le segment de l’Âme universelle associé à ce Moi. Ce séjour de l’âme dans le royaume spirituel peut durer une semaine, un mois ou plusieurs années, et il dépend de diverses lois et principes que nous ne connaissons pas aussi parfaitement que ceux qui sont relatifs à l’existence de l’âme et du Moi sur ce plan terrestre. Durant sa période d’existence spirituelle, l’âme avec sa personnalité est en contact direct avec toutes les âmes, non seulement celles du royaume spirituel mais de l’univers entier. Dans le chapitre précédent, j’ai indiqué que chaque âme, où qu’elle soit dans l’univers, c’est-à-dire incarnée dans un corps humain ou bien sur le plan spirituel, est en contact permanent avec toutes les autres, du fait de son contact continu et de son union avec l’Âme universelle. »

 

Extrait du chapitre « L’hérédité et la loi de compensation »

« L’hérédité seule ne peut expliquer tous les défauts physiques qu’a l’enfant en naissant, pas plus que certaines différences physiques entre enfants d’une même famille. Le fatalisme, matérialiste ou théologique, ne peut expliquer d’une façon satisfaisante et juste les inégalités que l’on trouve dans chaque race, dans chaque nation, et même dans chaque groupe d’hommes. Seule la loi de la réincarnation rend compréhensibles et acceptables les conditions dans lesquelles nous nous trouvons et les expériences que nous avons dans cette vie. Notre existence aujourd’hui est telle que nous l’avons préparée hier, ou à une époque peut-être lointaine ; elle sera demain, ou plus tard, telle que nous la faisons aujourd’hui. En général, nous ne nous soucions pas plus des choses que nous faisons pour établir notre karma, que des résultats actuels de ce même karma. Nous pouvons jouir, dans cette incarnation, d’une parfaite santé sans nous rendre compte que nous l’avons méritée, qu’elle a été édifiée par nous dans le passé, soit par nos actes, soit par notre façon d’être. Et nous pouvons attacher si peu de valeur à ce bienfait, en faire si peu de cas, qu’un jour ou l’autre nous le perdrons, soit dans cette incarnation, soit dans une autre. »